les atteint. Les eaux de ces puisarts étant légèrement saumâtreson doit en conclure que les sables sont imprégnés de sels.La couche de terre végétale qui leur est superposée étant trèsperméable, l’humidité la pénetre de bas en haut et remontejusqu’au sol qu’elle recouvre d‘efflorescences salines, ce soldeviendrait bientôt improductif, s’il n’était annuellementdélavé par les eaux douces du Nil. L’inondation et l’irrigationdes terres sont donc dans la haute et moyenne Egypteles conditions indispensables de toute culture.La culture par inondation se pratique dans la partiecentrale de la plaine, c’est à dire dans les terrains bas, suscep-tibles d’être recouverte pendant les crues par les eaux du fleuve;on l’a développée et régularisée dans la haute et moyenne Egypteen rendant les berges du Nil [insummestibles] et en coupant laplaine par une série de levées transversales allant du fleuveá la montagne ouest. On a ainsi obtenu une série étagéede bassins d’inondation traversés dans leur partie bassepar la grande dérivation du Nil qu’alimentent les bouchesde Ramman, Sohagieh et Bach-Jousouf. Indépendammentde cette artère commune qu’on progressivement retréci auxdiverses levées, chaque bassin est mis en communicationavec le Nil par deux saignées l’une en amont, l’autre enaval, pratiquées dans les berges du fleuve. Le eaux yaffluent, lorsque le Nile monte, par sa grande dérivationet pour la saignée d’amont; ells se retirent, lorsqu’il baissepar la grande dérivation, par la saignée d’aval et au besoinpar des ouvertures pratiquées dans la levée qui le séparedu basin inférieur.Ces dispositions ont reglé les inondations et lesont étendu sur deux millions de feddans, c’est à dire surla presque totalité des terrains inférieurs au niveau duNil dans les grandes crues. La culture par inondationa donc reçu déjà à trés peu près le développement dont elleest susceptible; les seules améliorations qu’elle comportedevront tendre à supplier à insuffisance des crues duNil dans certaines années.La culture par irrigation est généralement pratiquéesur les bonds même du fleuve; au moyen de machines muespar des hommes ou par des boeufs qui puisent l’eau dansle Nil et l’élèvent au niveau des terres. Ce travail exige
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