pour chaque feddan à arroser 486 journées d’homme ou bien 108journées d’homme et 142 journées de boeufs. En admettant queles deux systemes de machines fournissent par moitié l’eaunécessaire à l‘arrosage des cinq cents mille feddans cultivés actuel-lement pour irrigation le service de ces machines enfère dès aujourd’hui aux travaux agricoles proprement dits 55.000 hommeset 15 mille boeufs.Le mode de suivi jusqu’à ce jour pour élever les cauxest donc trop chèr et exige trop de bras pour être suscep-tible d’extension; on ne pourra dès lors songer à développersur une grande échelle les irrigations dans la haute et moyenneEgypte, qu’en employant des moyens nouveaux pour seprocurer l’eau nécessaire à l’arrosage.Deux moyens se présentent tout d’abord:1°. un canal d’irrigation alimenté par une prise d’eau faiteau moyen d’un barrage.2°. une série de machines à vapeur convenablement espacéesle long du Nil.Dans le premier système la dépense d’établissement estconsiderable et doit être accomplié en totalité avant deproduire un résultat utile; mais elle peut-être abaisséede moitié en faisant executer les terrassements par carrée;la dèpense d’entretien est d’ailleurs très faible; quant à lagène que la prise d’eau apporterait á la navigation duhaut Nil, elle parait compensée par la facultés d’accroitreau moyen du canal l’étendu des terrains inondés dans lesfaibles crues.Dans le deuxieme système la dépense d’établissementest médiocre et peut-être fractionnée par parties, donnantchacun un résultat immédiat; mais la dépense d’entretienqui serait considérable en tout pays est accrue en Egypte parchomage de trois mois et par l’obligation de tirer lecombustible de l’étranger.Chaque système a donc des avantages et desinconvénients qui lui sont propres. Le choix à faireentre eux n’est pas une question de principe, mais uneseule question de chiffres dont la solution est toute encoresans la comparaison des dépenses afférentes à chacund’eux.La Comission n’ayant pas toutes les donnés
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