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artistique, agricole, commerciale ou industrielle de chacun des peuples appelés à concourir dans ces luttes internationales, et à l’attester par des récompenses éclatantes décernées aux plus méritants.
Dérogeant à cette coutume pour des raisons qu’il ne nous a pas été donné d’apprécier, les organisateurs de l’Exposition universelle de Vienne n’ont voulu voir dans cette réunion de toutes, les forces productives des nations que l’ensemble même de ces forces. Ils ont prétendu n’établir aucun point de comparaison entre elles et se sont donné pour mission de ne récompenser les individus que pour leur mérite personnel. C’est pour réaliser ce programme qu’une série de médailles avec des attributions diverses, minutieusement définies, a été créée, sans que l’ordre dans lequel elles sont indiquées au programme impliquât, en aucun cas, un degré de supériorité de l’une sur l’autre. — C’est ainsi que le directeur d’une très- importante manufacture peut très-bien ne recevoir qu’un simple diplôme de mérite, tandis qu’un manufacturier de produits similaires, mais d’une importance beaucoup moindre, peut être jugé digne d’une médaille de progrès, sans que pour cela les articles fabriqués par lui soient supérieurs à ceux de son concurrent. — En un mot, le diplôme de mérite accordé au premier veut dire qu’il n’a fait faire aucun progrès à son industrie depuis la dernière exposition dans laquelle il a figuré; qu’il