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existence de six mois au plus, réunissait déjà iOO ouvriers dans ses ateliers, et produisait un chiffre d’affaires d’une valeur de près de 800 000 fr.
Personne n’ignore l’importance du commerce des bois ouvrés en Suède et en Norvège et à quel degré de perfection y est porté le travail de la menuiserie proprement dite, celle qui a rapport au bâtiment : panneaux, châssis, portes, fenêtres, moulures, etc., etc.
Quant aux meubles d’art, c’est surtout à Got- thenbourg qu’ils se fabriquent. Les usines, presque toutes munies de l’outillage mécanique le plus parfait, occupent un nombre d’ouvriers, tant des villes que de la campagne, que l’on peut estimer à près de 3000.
Le bois le plus recherché pour la fabrication des meubles est le hêtre, que le pays produit en abondance. On emploie aussi le sapin et le pin maritime, mais seulement pour les meubles les plus ordinaires et pour les ustensiles d’un usage commun.
Les meubles de luxe sont généralement exécutés avec les bois de noyer qui proviennent du Goth- land et, du sud de la Suède. La main-d’œuvre en est généralement excellente et ne le cède en rien
C?
pour la précision à celle des ébénistes allemands.
Trois exposants se sont surtout fait remarquer du jury : ce sont MM. Bark et Warburg, Dickson
I Q et James Ihenbour
Str<j>mman et Larson, tous trois de Go- . MM. Warburg ont fait faire de grands