Exposition universelle, III.

A lextrémité du palais de lindustrie, se dresse un vaste portique, portant ces lettres dor: Kunst. Vous comprenez facilement que cela signifie Exposition des Beaux-Arts.

Au milieu de ce palais consacré à la peinture et la sculpture est un salon central, sont réunies les plus belles œuvres de chaque pays. Un vaste tableau de Cabanel, le Triomphe de Flore, fait vis-à-vis à lun des plus imposants morceaux du musée Wierst de Bruxelles. A côté de la grande toile de Cabanel , peut-on passer sous silence un ravissant portrait de la comtesse de Juignè , par le même artiste !

Au milieu de la salle se dressent les statues de Caudron (Molièrej, de Cugnot (Cérès) , Carrier Bel- leuse (Hèbè), Barrias (Spartacus), etc.

Nous ne nous étonnons pas que lExposition fran­çaise soit hors ligne ; nous y retrouvons, en effet, les meilleurs tableaux du Luxembourg et des der­niers salons de Paris : les beaux paysages de Troyon ; le Portrait du général Prim, et Une Exécution à (prenade, de H. Régnault; les paysages de Pli. Rousseau ; le Lanjuinais à la tribune, de Ch. Müller; sept charmantes œuvres de Meis- sonier ; le Choral du Luther, de Marchai ; les portraits de M lle Jacquemard; le Coup de canon , de