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et le total divisé par deux, constitue le résultat final de l’examen.
Par le décret du 20 décembre 1864, il y avait pour chaque chaire deux prix pécuniaires, le premier de fr. 222-20 (40,000 reis de notre monnaie), et le second de fr. 111-10 (20,000 reis de notre monnaie); cependant la réforme de 1869 substitua ces prix pécuniaires par des diplômes honorifiques. Il n’y a que les élèves qui ont droit aux prix, et parmi eux, seulement ceux qui obtiennent, aux examens de la fin, au moins 1S valeurs.
Aux élèves qui complètent quelqu’un des cours ci-dessus indiqués, on leur donne un document dans lequel sont spécifiées les disciplines dont se compose le cours, l’époque dans laquelle les examens furent subis, les qualifications et les distinctions, ou les prix remportés, et la valeur moyenne de tous les derniers actes, en y comprenant même les cas de réprobation.
Il est permis à tout individu étranger à l’établissement, par le règlement du 48 septembre 4872, de subir l’examen des disciplines professées à l’Institut. Ces examens sont vagues relativement à la matière enseignée dans l’année.
Les élèves en aptitude sur quelqu’un des cours professés à l’Institut, sont préférés aux emplois publics selon leur capacité spéciale pour les services dépendant d’un ministère quelconque.
Les établissements auxiliaires de l’Institut sont :
Une bibliothèque.
Un laboratoire chimique.
Un cabinet de physique.
Un cabinet de minéralogie.
Un musée technologique renfermant les sections de mécanique, de constructions, de dessin, de géométrie descriptive et de topographie.
La bibliothèque est publique et elle est ouverte tous les jours, excepté les jours de fêtes, depuis 9 heures du matin jusqu’à 3 heures de l’après-midi, et le soir pendant que les classes fonctionnent. Elle contient pour le moment 4,800 volumes, dont la plus grande partie ont rapport aux constructions, à l’architecture et aux arts.
Le laboratoire de chimie et le cabinet de physique sont communs à l’Institut et à l’Académie Polytechnique ; car les deux Écoles, ainsi qu’il a déjà été dit, fonctionnent dans le même édifice.
Quoique ces établissements d’enseignement pratique ne soient pas