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Les calculs nécessaires pour cette analyse peuvent heureusement être résumés et le lecteur pourra facilement suivre et apprécier la méthode que nous avons employée, en même temps que constater les résultats auxquels elle nous a conduits.

Nous prendrons nécessairement pour type notre machine, et nous la supposerons mise en mouvement, dabord par deux cylindres de Woolf, et ensuite par le cylindre unique que nous avons adopté.

Nous ramènerons la résistance uniforme des pompes à la tige du pis­ton à vapeur et nous poserons dabord les diagrammes des forces motrices et résistantes. Enfin, nous supposerons la détente au 1/10 dans les deux cas, en admettant pour les cylindres de Woolf le rapport de 1 à 5 et ladmission dans le petit pendant la moitié de la course.

Nous obtenons ainsi les diagrammes représentés pl. II,fig. 1 et fig. 1'; la ligne pleine représente la force motrice et la ligne pointillée la résis­tance. La fig. 1 donne le cas des cylindres de Woolf, la fig. l f le cas du cylindre unique. Ces diagrammes nous permettent de déterminer, en chaque point de la course, lexcès du travail de la puissance sur la résis­tance, et il nous est possible ainsi de déterminer la vitesse en chacun des points.

Appelons :

p, le poids de la maîtresse-tige.

P, » » colonne deau.

I, le bras du balancier vers les pompes.

L. » » jusquau centre daction des cylindres.

v, la vitesse de la maîtresse-tige (rectiligne).

V, » du piston à vapeur (rectiligne).

x, » du bouton de manivelle (curviligne).

Q. le poids du volant ramené au bouton de manivelle.

Opérons sur la course ascendante des pompes.

En un point quelconque la force vive des masses en mouvement se composera de :

1° Force vive de la maîtresse-tige et de la masse deau mise en mouve­

ment :

(P +P)

2° la force vive du contrepoids

P' V a

IV* _ L.2g

2 g