Le diplôme $ honneur a été également décerné à M. Bern- hard, de Vienne. Tout le monde a apprécié à leur juste valeur les deux ameublements que cette maison a exposés, lun pour salle à manger, lautre pour chambre à coucher.

Comme résumé de nos appréciations, nous ne pouvons que rappeler ce que nous disions en commençant. Depuis la dernière grande Exposition, en 1867, il ny a rien de nou­veau à signaler dans lindustrie de lameublement. En géné­ral, la composition et le dessin des meubles ne sont pas heureux et lon ne tient nullement compte du style, parce quon perd de vue la destination usuelle de ces objets. On ne saurait trop le répéter : les brillants résultats obtenus par les fabricants qui occupent le premier rang sont dus, en grande partie, au concours des habiles dessinateurs de Paris. Les meubles des maisons Fourdinois, de Paris, et Jackson et Graham, de Londres, en sont un exemple frap­pant. Pourquoi nos industriels ne feraient-ils pas de même^ pourquoi ne pas sattacher des dessinateurs de talent ou demander à des architectes de composer des dessins ? Les ouvrages exécutés sous de tels patronages auraient une valeur réelle, en présence surtout des compositions incohé­rentes que produisent certains industriels livrés à eux- mêmes, comme nous avons eu malheureusement trop dexem­ples sous les yeux parmi les 2,000 exposants du VIII e groupe, qui avaient, cette année, pris part à lExposition du Prater.

J. Tasson fils,

Membre du jury du VIII e groupe.