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Au Prater, comme au Parc lling, l’ameu- ])lenient, fourni par les exposants, eut le succès le plus complet. L’Empereur d’Autriche voulut le visiter et témoigner ainsi l’estime dans laquelle il tient nos arts et notre industrie.
A côté de la France se place tout naturellement l’Angleterre, sa rivale souvent heureuse, grâce surtout au concours des artistes et des ouvriers fran- ' cais qu’elle appelle à son aide. Ainsi qu’à la France, l’espace lui avait été parcimonieusement mesuré, et 26 exposants seulement y avaient trouvé place. Comme toujours, la maison Jackson et GrahapC^ tenait le premier rang. La pièce la plus saillante de son exposition était un meuble à deux corps, en bois d’ébène, incrusté de lapis et d’ivoire. Un Diplôme d’Honneur a été la juste récompense donnée à cette pièce d’un mérite hors ligne, tant sous le rapport du goût que celui de la main-d’œuvre qui ne saurait être surpassé.
Citons encore l’ameublement du pavillon de la Commission Royale Anglaise, les spécimens de meubles d’enfants, genre / anglais, sortis des ateliers de MM. Cooper et Yolt, les meubles en bois exotiques exposés par MM. Collinson et Lock, sans oublier les marqueteries en bois colorés de MM. Holland et Sons, auxquelles a été attribuée la médaille de mérite.
L’exposition des bois ouvrés de l’Italie rappelait par les ingénieuses combinaisons de ses ornementations, par la perfection des formes et la grâce des