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ajustements de ses ligures, par l’outil merveilleux de ses sculpteurs, l’art aux plus belles époques de la Renaissance. Chacune de ses œuvres, et elles étaient nombreuses, évoquait le souvenir des glorieux xiv c , xv c et xvf siècles, dont les chefs-d’œuvre peuvent être imités, mais non surpassés. Un volume entier ne suffirait pas pour décrire les merveilles entassées dans l’étroite galerie affectée à l’exposition italienne. Contentons-nous de citer avec éloge les noms de MM. Gatti, Panciera- Valentino, Frullini, qui ont été jugés dignes du Diplôme d’Honneur, et ne laissons pas non plus dans l’oubli le nom de Rossi, que Sienne a surnommé le restaurateur de la sculpture.
Le Jury cependant, tout en protestant de sa grande admiration pour ces œuvres d’élite, a témoigné sa surprise de voir des artistes d’un talent aussi supérieur borner leur ambition à rester de simples copistes ou de serviles imitateurs du passé.
Quant aux meubles usuels proprement dits, ils laissaient trop à désirer sous le rapport de J a forme et du goût. On doit cependant faire une exception en laveur des chaises de Cbiavari, qui joignent au mérite de la légèreté celui de la modicité du prix. Les plus simples, en effet, ne coûtent pas plus de 1 fr. 60 la pièce.
Si médiocre qu’elle soit, la fabrication des meubles en Italie a pris depuis quelques aimées une grande extension, puisqu’on peut évaluer le mou-