des arts et de l’iiidustrie. Naturellement le nombre des exposants était considérable, mais les résultats obtenus étaient loin de répondre à leur bon vouloir. Peu de luxe, du reste ; des meubles d’une simplicité primitive, presque tous calqués sur le même patron et dont le prix m’a paru supérieur à leur valeur réelle. En voyant ces expositions, j’ai regretté que le peu d’espace accordé à la France ne lui ait pas permis d’apporter en concurrence ses meubles à bon marché. Nul doute que la comparaison ne leur eût été favorable sous le rapport du goût, du prix et de la bonne exécution. En me rappelant l’Exposition de Paris de 1867, l’Allemagne m’a paru stationnaire.
Il y a lieu de s’étonner que Berlin se soit, pour ainsi dire, désintéressée du concours, et que cette ville où l’industrie des bois ouvrés est si considérable, se soit contentée de faire figurer un si petit nombre de ses produits, que ne rachetait pas d’ailleurs le mérite du bien-faire.
Nous devons constater cependant qu’une grande émulation s’est manifestée entre les villes de l’Empire Allemand, et qu’une louable ardeur met en concurrence Hambourg, Berlin, Erfurt, Stuttgart, Munich, Mayence, etc.
Dresde est évidemment la ville par excellence pour la production de l’ébénisterie, et deux Diplômes d’Honneur sont venus l’attester. Le premier de ces diplômes a été décerné à M. Tûrpe, qui exposait des lambris de salle à manger, coin-