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les règles de Fart une grande élégance et une soli­dité à toute épreuve.

Nous ne parlerons ici que pour mémoire de la Grèce et de la Turquie. Ces deux pays nont figuré à lExposition de Vienne que. par de grossières contrefaçons du passé ou par des meubles imités de la France, plus grossiers encore. On peut en dire autant de la Régence de Tunis; un seul expo­sant, M. Aristarchi, ouvrier de la fabrique impé­riale de Constantinople, a mérité dattirer latten­tion du Jury ; il exposait un jeu déchecs avec son damier en bois de thuya, incrusté de nacre et décaille ; un coffret décailles à reflets sanguins incrusté de nacre ; et enfin un tabouret en bois dérable avec des marqueteries de nacre. Ces trois objets, dune exécution précieuse et dun goût irréprochable au point de vue du dessin et de la délicatesse des ornements, ont valu à leur au­teur une médaille de goût.

Un grand intérêt de curiosité sattachait surtout aux expositions de lextrême Orient. On espérait des révélations inattendues, dont nos arts et notre industrie pourraient tirer de grands avantages. Ces espérances ont été en partie déçues. Rien de nou­veau na surpris nos regards. Le commerce avec ses échanges, les dépouilles du Palais dÉté rap­portées par les années françaises, nous avaient déjà familiarisés avec les objets manufacturés les plus précieux de la Chine et du Japon. Bientôt des rela­tions plus fréquentes avec ces pays, si longtemps