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(Cap-Vert, Saint-Thomé, Angola, Mozambique, Goa, Macao et Timor), ainsi que plusieurs établissements de l’empire du Brésil, 58,280 kilogrammes ayant été exportés, pour ce dernier pays, depuis l’an '1858.
L’inventaire général, tout récemment clos, a constaté dans cet atelier et ses dépôts de matériel des valeurs excédant 508,900 francs.
LITHOGRAPHIE.
PROTE : Matheus Ollegario da Costa e Soesa.
La lithographie est le plus moderne de tous les ateliers de l'Imprimerie nationale de Lisbonne. Ce fut, en effet, vers 1836 que la première presse a été montée; avec cette presse, on commença à imprimer les figures pour les cartes à jouer, en la considérant comme une dépendance de la manufacture respective. Sous peu, on reconnut qu’elle ne devait pas se maintenir à de si faibles proportions et avec une portée si exiguë ; on résolut donc de lui consacrer une plus grande attention, en augmentant le nombre de ses presses, de ses outils et de son personnel. Ce fut cependant seulement dans l’année économique 1843-1844 que ses revenus augmentèrent un peu plus, ne dépassant pas néanmoins la somme de 7,287 francs. Depuis lors, ses recettes se sont accrues d’une manière progressive, s’élevant maintenant au quadruple de ce qu’elles étaient à l’époque fixée ; on peut le vérifier par la note ci-dessous :
Années économiques.
Recettes.
1845-1816
1850-1851
1855-1856
1860-1861
1865-1866
1870-1871
fr. 10,295 . 10,956 . 19,861 . 42,670 . 72,221 . 42,577
Dans cet atelier, qui n’occupait qu’un seul ouvrier dans l’année 1836, il y a maintenant 26 employés et ouvriers, savoir : 1 prote, 3 dessinateurs et graveurs, 12 imprimeurs, 3 apprentis et 2 hommes de peine.
Il nous faut dire cependant que plusieurs artistes, par exemple