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■ dessinateurs et graveurs, coloristes, relieurs, brocheurs, etc., tra-
! vaillent hors de l’enceinte de l’établissement pour notre lithographie
! 1 et pour les divers ateliers.
, La moyenne des fériés de chaque semaine s'évalue à 377 francs, le
I ! maximum du salaire des simples ouvriers étant de fr. 6-65 et le
. : minimum de fr. 2-25.
I Notre lithographie possède, outre un très-grand nombre de
! pierres (proportionne' à son mouvement), presque toutes d’origine
allemande ou française, 15 presses manuelles excellentes, dont j 6 ont été construites à Lisbonne, 6 construites à Paris et 3 à
I Francfort ; 1 belle presse mécanique, mue à la vapeur, de la manu
facture de G. Sigl, de Berlin; d machine à réglure, construite dans | ] l’Imprimerie nationale par A. -F. de Castro ; 1 id. à couper le papier ;
I appareil pour le tirage en couleur, et 1 petite machine à guillo- ! cher.
! Le capital représenté par notre lithographie, toute récente qu’elle
j j est, a été évalué au dernier inventaire général à 30,000 francs.
FABRIQUE DE CARTES A JOUER.
PROTE : Joao Antonio dos Santos.
La fabrique de cartes à jouer annexée à l’Imprimerie royale depuis 1769. nous l’avons déjà dit, a été, jusqu’à l’abolition du privilège qui la favorisait, l’un des plus intéressants ateliers de l'établissement, et ses produits constituèrent pendant beaucoup d’années peut-être la plus abondante source des recettes, quoique, en exécution des conditions indiquées dans le décret du 31 juillet 1796, l’Imprimerie royale dût verser dans le trésor public, chaque année, la somme de 55,550 francs, réduite depuis à 33,330 francs.
, L’exploitation régulière de la fabrique commença dès l’an 1769;
■ Ü son personnel permanent, dans les années 1770, 1801, 1811 et
1814, a été comme suit :
Années.
Ouvriers.
1770 ....
1801 . . .
. . .
1811 ....
1814 . . . .
.... 28
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