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impossible la concurrence, entra pour une grande partie dans les causes de cette décadence.
L’administration cependant, malgré une situation si défavorable, comprit qu’elle ne devait pas laisser anéantir entièrement la fabrique et, sous ce point de vue, elle employa plusieurs mesures, qui consistèrent dans le perfectionnement de la fabrication dans tous scs détails et dans la réduction des prix autant qu’il était possible. L’extinction de l’impôt, arrêtée par décret du 40 décembre 1861, favorisa les efforts de l’administration, qui ont été couronnés d’heureux résultats, les revenus de cet atelier s’élevant, dans les dernières années économiques (1861-1862 à 1865-1866), à la moyenne annuelle de 8,966 francs.
Les fériés de chaque semaine n’excèdent pas, en moyenne, 75 francs, le maximum du salaire des 4 ouvriers qu’elle occupe étant de fr. 3-66 et le minimum de fr. 0-90.
Les machines et ustensiles qui s’emploient maintenant dans la fabrication des cartes à jouer sont peu nombreux et d’une valeur relativement bien médiocre ; néanmoins, dans le dernier inventaire général, le capital que représente cet atelier a été évalué à 22,220 francs y compris les cartes en magasin.
On doit remarquer toutefois que les progrès ou la décadence de cette fabrique, aujourd’hui assez réduite, n’ont pas d’influence, comme on doit le supposer, sur la situation générale de l’établissement.
784. — LALLEMANT frèhes, à Lisbonne.
Épreuves typographiques.
C. — Gravure.
785. — COMMISSION GÉODÉSIQUE.
Carte géodésique.