8 —
le Palais de l’industrie, où une seule galerie tranversale, utilisée par l’Allemagne, nous séparait delà rotonde, c’est- à-dire du centre même du Palais. Nos voisins d’exposition étaient l’Autriche, les Pays-Bas et l’Allemagne. C’est notre position géographique sur le globe qui nous avait si bien servis.
Les emplacements qui nous avaient été réservés dans le Palais de l’industrie proprement dit, abstraction faite du Palais des beaux-arts et des galeries affectées aux machines et aux produits agricoles, se composaient d’une partie de la nef principale, mesurant 1,500 mètres carrés, et d’une galerie latérale, d’une superficie de 1,125 mètres.
Les visiteurs ont admiré les belles proportions de la galerie centrale, dans laquelle la‘lumière avait été très-habilement distribuée. Nous y avions installé nos fers, nos verres à vitres, des meubles, des ouvrages de marbrerie fine, des équipements militaires et des munitions de guerre, des instruments de précision, des instruments de musique, des photographies, des tapis, des tapisseries, des tissus mélangés, des cartonnages et des articles de bureau. Nous avions là également d’importants étalages de toiles et de savons de -toilette, les installations collectives des fîlateurs de lin et des fabricants cotonniers de G and, quelques vitrines pour la bonneterie, la cordonnerie, la chapellerie de feutre, etc.
La galerie latérale belge, à son intersection dans le transept, était ornée d’un trophée de rotins et d’ouvrages de vannerie. On y avait classé méthodiquement les livres, les ouvrages de typographie et les méthodes d’enseignement, les cuirs, les dentelles, les filsyle laine et les draps, les châles, les fils de soie, les lins teillés et peignés, les tissus de