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1873 (respectivement 1,737 et Gll producteurs industriels), on trouve qu'un exposant belge occupait à Paris une superficie de 5,49 mètres carrés, alors qu’à Vienne il en utilisait une de 10,97 mètres. La comparaison, on le voit, est tout à l’avantage de l’Exposition universelle de 1873, et montre l’importance des envois faits par nos nationaux à cette dernière.
L’exposition des beaux-arts était ouverte dans un palais séparé des bâtiments industriels par une grande étendue, palais parfaitement approprié à sa destination et pourvu d’un excellent éclairage.
L’école belge y a occupé un emplacement de 625 mètres carrés de surface murale. Elle ne comptait pas moins de 222 tableaux et aquarelles, 9 projets d’architecture, 13 statues, groupes ou bustes en marbre, 5 cadres de médailles ou médaillons, quelques ouvrages en métal ciselé et incrusté, 21 gravures et lithographies, enfin, 21 peintures sur faïence.
Les oeuvres exposées par nos artistes, sans être relativement très-nombreuses, étaient en général de premier ordre.
S’inspirant des traditions de son passé, notre école s’est montrée à Vienne plus vivace et plus brillante que jamais; par les qualités qui la distinguent entre toutes ses rivales, elle a conquis un nouveau lustre et étendu le cercle de ses admirateurs. Ses succès ont été d’autant plus marqués que la plupart des visiteurs trouvaient pour la première fois l’occasion d’admirer ce coloris brillant et harmonieux, cette habileté de facture, cette application intelligente de toutes les ressources du pinceau, qui constituent l’originalité des peintres flamands.
Les distinctions accordées à nos artistes ont confirmé