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En 1855, à l’Exposition de Paris, 453 récompenses ont été accordées pour 697 exposants industriels, soit 65 p. c., et 30 artistes sur 142, donc 21 p. c., obtiennent également • des médailles et des mentions.
En 1862, à la seconde Exposition de Londres, on comptait 448 récompenses sur 724 exposants industriels, ce qui fait 60 1/2 p. c. ; aucune récompense ne devait, aux termes des règlements, être conférée aux artistes exposants.
En 1867, à Paris, nous étions représentés par 1,737 exposants industriels ; mais, pour établir une comparaison exacte, il convient de défalquer de ce chiffre 377 exposants faisant partie d’expositions collectives, récompensées comme telles, c’est-à-dire ne comptant chacune que pour une unité dans la liste des récompenses; les 1,360 exposants restants ont obtenu 786 récompenses, à peu près 58 p. c. ; en outre,
7 artistes sur 117, environ 6 p. c., reçurent des récompenses, et il en fut décerné également à 146 coopérateurs et à 47 horticulteurs, de manière qu’en somme il y a eu 986 nominations.
On voit, par les chiffres qui précèdent, que c’est l’Exposition universelle de Vienne qui nous a valu le plus de succès, puisque, sur 100 exposants, 72, en moyenne, recevaient une récompense, alors que les chiffres correspondants, aux Expositions antérieures, étaient en 1855 à Paris, de 65 p. c. ; en 1862 à Londres, de 60 1/2 p. c.; en 1867 à Paris, de 58 p. c.; en 1851 à Londres, de 41 p. c.
Nous avons constaté que 622 récompenses, réparties sur un chiffre de 765 exposants, soit une proportion de 82 p. c., établissent le bilan de nos succès à l’Exposition universelle de 1873.