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Renard est, depuis trente-trois années consécutives, au service de la Société des charbonnages, hauts fourneaux et laminoirs de l’Espérance (2,000 ouvriers, médaille de progrès dans le 1 er groupe et médaille de mérite dans le'7 e groupe). D'abord aide-machiniste, J1 s’est élevé, par son activité et son intelligence, au poste de chef-machiniste d’épuisement à la houillère Morcliamps. Sa conduite est exemplaire. Ses camarades l’ont désigné pour faire partie du bureau administratif de la caisse de secours de la Société.
206. Houba, Henri, 52 ans, machiniste, à Flémalle-Grande. — Houba est, depuis quarante ans, au service de la Société de l’Espérance. Il y exerce actuellement les fonctions do machiniste d’épuisement à la houillère Fanny. C’est un ouvrier d’élite, d'une assiduité hors ligne et d’une conduite exemplaire.
207. Dony, Jules, 48 ans, menuisier chef d’atelier, à Flémalle-Grande. — Entré en 1844 à la Société de l’Espérance, en qualité d’ouvrier menuisier, Doriy y a été nommé chef d’atelier en 1862. C’est un travailleur d’élite, d’une conduite irréprochable.
208. Chandelon, Henri, 41 ans, marié, chef mouleur, à Tilleur. — Chandelon est entré à la Société de l’Espérance comme monteur, en 1862; il a été nommé chef de la fonderie en 1869. C’est un ouvrier actif, intelligent, dévoué, bien vu de ses chefs et de ses ouvriers, et d’une conduite irréprochable.
209. Parent, Victor, 33 ans, marié, chef charpentier, à Seraing. — Parent est, depuis vingt et un ans, au service de la Société susmentionnée, d’abord en qualité d’aide-charpentier, puis de chef charpentier. Par son intelligence, son activité, son assiduité au travail, son dévouement à toute épreuve, il a donc pu s’élever successivement du rang de manœuvre à celui de chef ouvrier. Il s’est attiré également l’estime et la confiance de ses chefs. Sa conduite est exemplaire. Ses camarades l’ont désigné pour les représenter dans l’administration de la caisse de secours de la Société.
210. Blavier, Etienne, 60 ans, marié, machiniste, à Beyne-Heusay.— Entré, il y a douze ans, en qualité de maçon, pour la construction delà fabrique de rivets, boulons, etc., de M. l’ingénieur Frédéric Nyst (médaille de mérite dans le 7 e groupe), Blavier est demeuré l’ouvrier modèle de cette usine par sa moralité, son activité et son attachement aux intérêts du patron. Il s’est familiarisé peu à peu avec les machines, dont il est aujourd’hui le gardien et le machiniste, poste qu’il remplit à l’entière satisfaction de M. Nyst. Economisant sur son faible salaire, Blavier a non-seulement élevé honorablement une nombreuse famille, mais il a su réaliser sur ses épargnes l’achat d’une petite propriété qu’il cultive lui-même.
211. Pirard, Mathieu-Joseph-Grégoire, 39 ans, marié, lamineur, à Tilff. —