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Portugal : catalogue des produits industriels et agricoles ; Exposition Universelle de Vienne en 1873
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clairement exposée dans le préambule de la loi : cétait dédifier dans le pays les sciences industrielles qui different beaucoup des éludes classiques et purement scientifiques, et qui sécartent même des études théoriques contenant simplement la description des arts.

A louverture de lAcadémie Polytechnique, il y avait onze chaires oii lon enseignait, outre toutes les parties des malhématiques, la partie technologique des sciences. Hors cela, il y avait dans réta­blissement un cabinet dhistoire naturelle servant dapplication aux industries, un cabinet de machines, un laboratoire chimique et usine métallurgique et un jardin botanique.

Quoique lun voit, dans la loi du -13 janvier, le cachet de l'inexpé­rience, il nest pas moins vrai que la création de lAcadémie de Porto fut un grand pas fait dans la carrière de la civilisation.

Malheureusement, la volonté ferme et éclairée qui lui donna lexis­tence ne put pas poursuivre cette Académie dans son continuel développement; et cest pour cela que les tentatives faites pour édifier dans le pays les sciences industrielles, natteignirent pas, satisfactoircment, le but que lon se proposait. La distribution des matières par chaque cours, la forme des examens, lemploi quotidien du temps, les expériences et les exercices pratiques, étant restés comme affaire réglementaire à la charge du conseil scolaire, celui-ci, en formulant son reglement, neut pas assez dégard au but de lEcole. Outre que les cours étaient très-surchargés, ils avaient des programmes la partie théorique et élevée des sciences était plus considérée que la partie technologique et pratique.

Le troisième cours, par exemple, directeurs de fabriques durait cinq ans, et les élèves étaient obligés de fréquenter toutes les classes, hormis lastronomie et la géodésie.

Or, un artiste auquel on oblige détudier le calcul, la zoologie et la botanique ne peut sempêcher de se dégoûter et dabandonner le cours. Cest précisément ce qui arriva. Les cours dartistes furent abandonnés, continuant à fonctionner, à lAcadémie, les cours din­génieurs.

Dans la rapide ébauche que nous allons transcrire sur lenseigne­ment industriel à Porto, nous sommes portés à parler de la plus grande entreprise qui, par initiative particulière et sans aucun secours du gouvernement, soit arrivée à bout en Portugal.

En 1849, quelques hommes éclairés et amants du progrès fondèrent, à Porto, une société que lon désigna sous le nom