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sur les voies horizontales. Dans ce cas, letage dexploitation se trouve nécessairement à un niveau supérieur à celui de la chambre daccrochage, et il faut que les chariots pleins, descendant de ce niveau supérieur, pro­duisent la remonte des chariots vides, plus tout le parcours horizontal quils doivent faire tant vides que pleins. En dautres termes, chaque cha­riot doit produire son transport par le poids dont il est chargé descen­dant à létage inférieur.

Si nous appelons :

a, la charge utile dun chariot en kilogrammes.

c, son poids mort.

f, le poids de chaîne que supporte chaque chariot, tant vide que plein.

z, le coefficient de résistance au roulement.

I, la distance horizontale parcourue pour une descente verticale de la charge sur un mètre de hauteur, ce qui développe un travail de ax 1a kilogrammètres. Le travail nécessité par le transport horizontal

sera :

[2c + 2f-\-a) Iz a

d

(2c-{-2f-\-a) z

Toutes ces valeurs sont connues quoique très-variables suivant les différents cas.

Supposons celui du charbonnage de Bascoup.

Le nouveau type adopté pour les chariots du fond, comporte :

a 500 k. c = 250 k.

Quant à la chaîne, elle variera nécessairement suivant les efforts quelle aura à supporter.

Supposons ici une chaîne de 16 millimètres de diamètre dont le poids est denviron 5 kilog. par mètre courant; supposons de plus aux chariots un écartement moyen de 20 mètres. Chaque chariot supportera donc 20 mètres de chaîne, d

f = 100 kilog.

Quant à la valeur de z , daprès les expériences qui ont été faites en Angleterre et en Belgique, nous pouvons la fixer à 0.02.

Nous aurons donc :

500

1 ~ (2 X 250 + 2 X 100 + 500) 0.02

20 m 83.