ainsi que des lavoirs alimentés deau froide et deau chaude par les réser­voirs des machines décrits plus haut.

Pour la construction de ces bâtiments, on sest attaché à réaliser toutes les conditions qui peuvent assurer une hygiène aussi parfaite que possible, en même temps quune grande régularité dans le service et une grande facilité de surveillance.

VI.

MACHINE DÉPUISEMENT DU N° 5.

PLAN N° 7.

Le plan représente la machine dépuisement qui ne tardera pas à être mise en activité ; elle est en voie dexécution et le montage en sera effec­tué sous peu.

Ce type, étudié dans le bureau détudes des sociétés de Mariemont et de Bascoup, sécarte, sur plusieurs points, des idées reçues pour la cons­truction de ces machines, et nous croyons devoir entrer dans quelques détails pour faire comprendre la pensée qui a présidé à sa conception. Le point principal, et sur lequel nous appellerons lattention immédiate­ment, est que cette machine, tout en étant à rotation et destinée à marcher à grande détente (1/10 dadmission au plus), nest munie que dun seul cylindre à vapeur, alors que le système de Woolf paraît avoir générale­ment conquis la suprématie pour ce genre de machines. Nous pensons que cest à tort que lon a considéré le système de Woolf comme étant le plus avantageux (et même comme le seul possible, selon certains ingé­nieurs), et cest ce que nous avons entrepris de démontrer.

Auparavant, jetons un coup dœil rapide sur les autres points de la machine, en résumant brièvement les motifs des dispositions adoptées pour les organes principaux. A part la question du cylindre unique, celle de la distribution et la construction des volants, la disposition ne pré­sente rien qui ne soit connu et qui nait déjà été adopté ou tout au moins proposé par divers constructeurs.

Les pompes sont renversées de façon que la maîtresse-tige travaille toujours et uniquement par traction. Le piston est fixe et la pompe mo­bile; lentretien du bourrage noffre aucune difficulté, et il est garanti des