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nous permet de déduire des courbes de la fig. 3, donnant la vitesse en chaque point du bouton de manivelle, la courbe des vitesses du piston et nous les avons reproduites fig. 4.

Toutes ces courbes supposent donc une même valeur de Q, mais des valeurs différentes de x\ et la figure indique pour chacune delles la va­leur supposée de x et le nombre de révolutions qui en résulte 1 .

Donnons une deuxième valeur à Q et posons Q = 15000 kilog. Fai­sons varier x' de la même façon qui ci-dessus et nous obtiendrons les valeurs correspondantes de x et par suite de Y. Les valeurs de x sont représentées fig. 5 et 6 et celles de Y, fig. 7.

Les fig. 8, 9 et 10, pl. III, supposent Q = 40000 kilog.

Les fig. 11, 12 et 13 « Q = 80000 kilog.

De ces diverses figures, nous pouvons maintenant déduire dautres courbes plus intéressantes. En effet, représentons par les abscisses dune courbe la vitesse moyenne ou le nombre de révolutions de la machine et portons sur les ordonnées la valeur de x 1 . La fig. 3 nous donnera (fig. 14, pl. IV) la courbe a pour laquelle Q = 5000 kilog.

La fig. 6 nous donnera la courbe 5 pour laquelle Q = 15000 kilog.

* 9 « « d « Q = 40000 kilog.

De cette fig. 14 nous pouvons alors déduire les courbes de la fig. 15 dans laquelle les abscisses représentent les poids du volant, les ordonnées la valeur de x' ou la vitesse du bouton de manivelle au point mort ; et ces courbes sont tracées dans lhypothèse de révolutions dont la nombre varie de 4 à 20.

Opérons pour la machine à cylindre unique comme nous venons de le faire pour la machine à cylindres de Woolf. Nous trouverons les figures portant les mêmes numéros que pour lautre machine mais avec la dési­gnation « prime. »

Cela posé, signalons quil résulte de nos observations sur des machines en activité que la vitesse au point mort du bouton de manivelle peut at­teindre, sans danger au point de vue des chocs dans les pompes, et pour quimachines dont les courses sont analogues aux nôtres, une valeur égale à l m 80 au bouton de manivelle, dans le cas qui nous occupe; nous avons également constaté quelle peut descendre à 0 m 25 (toujours pour notre cas), sans courir le risque de voir la machine sarrêter aux points morts.

1. Il est nécessaire de signaler que nos courbes ne sont point tracées en suppo­sant la bielle infinie, mais en tenant compte de son inclinaison, Il serait superflu dentrer ici dans ces détails de la méthode suivie.