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lameublement de luxe et le mobilier dusage courant. Mais le fabricant développe une richesse inutile et mal entendue, il y a mauvais emploi de lélément décoratif.

Nous navons rien rencontré de nouveau à lExposition de 1873 ; dailleurs beaucoup de meubles exposés en 1867 se retrouvent à Vienne et nous constatons ici une indigence notoire détudes et didées chez lexposant du VIII e groupe : peu de conceptions originales, le style ne se montre quà titre exceptionnel ; ce quon voit, ce sont des détails bien étudiés, bien exécutés, il est vrai, mais pour lesquels mal­heureusement lindustriel a négligé lensemble et la forme générale de lobjet.

Ces résultats sont faits pour étonner si lon tient compte de la fondation des nombreuses écoles de dessin qui se sont ouvertes depuis une vingtaine dannées. En examinant les produits exposés par les différents pays, on se demande quel bien ces institutions ont pu faire aux industriels et à leurs ouvriers.

Ne serait-on pas en droit dexiger, en raison même de lexistence de ces écoles, que les personnes qui concourent à lexécution des objets dameublement ne négligent pas, avant daborder cette exécution, détudier avec soin lensemble dun meuble au point de vue du style ? Les détails viendront en seconde ligne et permettront, tout en restant dans lidée première, dorner plus ou moins lensemble, et cela dune manière plus réelle quon ne le fait généralement à notre époque.

BELGIQUE.

Comme précédemment, nos principaux fabricants de