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meubles se sont abstenus de prendre part à l’Exposition de 1873. D’après nous, c’est un grand tort.
Nous savons, nous autres Belges, que certaines maisons confectionnent des meubles de tout premier choix. Mais pourquoi ne pas faire connaître nos produits à l’étranger? Il y a une chose que nous perdons généralement de vue , c’est que nous pouvons fabriquer l’ameublement dans des conditions beaucoup plus avantageuses que nos voisins et que, par conséquent, nous pourrions, sans difficultés, nous créer des relations suivies à l’étranger.
Comment se fait-il que nos ébénistes liaient pas saisi l’occasion qui leur était offerte, à Vienne, de nouer des rapports commerciaux avec l’Orient? C’est ce que nous 11 e comprenons nullement, et nous devons féliciter sincèrement ceux d’entre eux qui ont répondu à l’appel de la Commission organisatrice belge.
Parmi ceux-ci, nous devons citer, en première ligne, MM. Tasson et Washer, Snyers-Rang et C ie , et Briots, de Bruxelles.
MM. Tasson et Washer ont obtenu la médaille de progrès, pour leur exposition de parquets riches en bois naturels. U 11 sentiment de réserve que tout le monde comprendra nous commande de nous abstenir de toute appréciation sur ces produits; M. le secrétaire de la Commission belge a bien voulu les juger dans une notice faisant suite au présent rapport.
MM. Snyers-Rang et C ie ont exposé un bahut en bois de chêne sculpté avec tiroirs à secrets et appliques en cuivre repoussé, style Renaissance flamande. Ce meuble est exécuté d’une manière fort intelligente et les détails en ont été étudiés consciencieusement. Nous devons faire les mêmes