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et le nombre des ouvriers n’est jamais moindre de 600 pendant 1 été, et de plus de 1,000 pendant l’hiver, gagnant, en moyenne, un salaire de 1 fr. 76 c. par jour.
Dans la province de Brescia, l’on compte sept fabriques produisant annuellement pour 400,000 francs.
La quantité de bois fins d’ébénisterie étrangers qu’on emploie en Italie pour la fabrication des meubles de luxe s’élève, chaque année, à 110,190 kilogrammes, pour une valeur d’environ 400,000 francs.
Dans le Piémont et dans la province de Gênes, l’importation annuelle du bois de buis s’élève de 30 à 40 mille kilogrammes et le chiffre d’exportation des boîtes et autres ouvrages en figuier, connus sous le nom de prodotti di Santa-Margherüa, est d’environ 80,000 francs.
Pour les bois de charpente, c’est la Sardaigne qui est la contrée la plus riche. La forêt de Montana seule fournit chaque année environ 150,000 pieds cubes de chêne, d’orme, de frêne, etc., et de 2 à 3 millions de kilogrammes de gros bois employés ordinairement pour les constructions maritimes.
Les forêts de Toscane fournissent également le chêne ; c’est de là que les Anglais exportent chaque année de 80 à 110 mille pieds cubes de ce bois, et 20 à 25 mille pieds cubes servent aux chantiers de Gênes, de Malte et d’Espagne.
Pour la fabrication des meubles, le sol de l’Italie fournit le noyer, qui est en grande abondance dans le nord; le figuier, l’olivier, le pin maritime, le jujubier, le citronnier, l’érable, etc., se trouvent en Toscane et en Piémont. Quant aux autres bois, tels que l’acajou,le palissandre, etc., l’Italie les fait venir de l’étranger.
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