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» Italie dans l’application de l’or et de l’argent à la » décoration des différentes espèces de vases, ou au » travail des pierreries ou de l’ivoire; ce que la » France recherche dans l’agencement des pré- » deux vitraux; les ouvrages délicats d’or, d’argent,
» de cuivre, de fer, cle bois et de pierres qui honore l’in- » dustrieuse Germanie. »
Il ressort clairement de ce document qu’au xi c siècle la Germanie était la nation industrieuse par excellence, que la France allait à son école, qu’elle apprenait d’elle l’art de tailler le hois, de l’ouvrer, et qu’aujourd'hui, c’est-à-dire à une distance de-sept siècles, c’est l’Allemagne, ainsi que tous les peuples de l’Orient et de F Occident, qui vont à l’école de la France.
Les lignes suivantes, empruntées au compte rendu de M. Tasson, l’intelligent rapporteur du 8" groupe pour la Belgique, ne sont, pour ainsi dire, que l’écho de l’opinion du Jury tout entier, et démontrent de la manière la plus absolue en quelle estime sont tenus par les peuples concurrents de la France les travaux de nos ébénistes et de nos sculpteurs.
« Sans rivale partout où l’industrie touche au » domaine de l’art, la France est toujours en tête » de la fabrication des ameublements. Si, dans » d’autres pays, on arrive à produire des meubles » où se manifeste l’harmonie des lignes et des dé- » tails, il est, à peu près certain que les Français