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Comme je considère, que la première de mes propositions est la plus urgente, on devra porter une grande attention dans la collection de nos minéraux et autres produits bruts et de eaux de nos articles d’exportation qui sont déjà réputés au dehors, tels que les soies, laques et porcelaines, afin d’obtenir de grands résultats au meilleur marché de la production; on devra de plus donner par des explications écrites et des dessins tous les renseignements possibles, Nous serons néanmoins, il est vrai, sous le coup de la critique ; nous devons même nous y attendre en égard à nos moyens si limitée encore ; mais il ne faut pas perdre de vue, que les habitudes et les goûts de nos compatriotes, en ce qui touche à la toilette et à la consommation journalière, subissent de rapides changements, et que notre propre industrie est incapable de faire face aux exigences de la situation, ce qui nous oblige à nous adresser au dehors. C’est bien ce que fait ressortir l’importance des principes émis dans le paragraphe 2 et, afin de nous mettre à même de mener à bonne fin notre enquête sur la question de l’industrie étrangère, il devrait être décidé, qu’un personnel bien choisi d’étudiants et d’ouvriers sera formé (je conseillerais même de prendre au moins soixante-dix personnes) pour être envoyé à Vienne avec mission d’observer sur place les résultats de l’industrie étrangère, chacune des personnes de cette Mission s’attachant à l’étude des choses qui rentrent dans sa spécialité. En ce qui concerne la mécanique, tous les instruments spéciaux nécessaires seraint choisis, achetés et apportés au Japon, où ils seraient déposés dans le Musée proposé au paragraphe 3. Cela donnerait occasion à des millions de membres dépossédés de l’ancien système féodal de gagner leur vie et de répandre la connaissance des applications techniques dont notre pays a tant besoin, afin que, comme je le marque au paragraphe 4, nous arrivions à améliore?* la qualité de nos exportations , à les augmenter, et à diminuer ainsi nos besoins d’importation.
N’oublions j:>as que ce sera à notre conduite dans l’entreprise présente, que nous devrons l’éloge ou la critique sévère des