de papier, ceux fabriqués dans les provinces de Mino, d’Etchizen, de Toza et de Üatsouma ; comme cire végétale, celle des provinces de l'île de Kiou-siou et de la ])rovince d’Aidzou; pour les cuirs ceux de Tô-kiô et de Shimeslii.
Enfin, c’est Tô-kiô qui compte les meilleurs sculpteurs.
En ce qui regarde la peinture, l’art japonais 11 e se recommande ni par le fini de l’exécution, ni par la fidélité dans l'imitation de la nature, mais il révèle un goût, qui lui est propre, et qui se retrouve partout, tant dans les oeuvres dos Maîtres de l’antiquité, que dans celles que le Pays a successivement produites jusqu’à nos jours ; c’est là ce «qui lui a valu quelques admirateurs. Dans ces derniers temps la peinture à l’huile a également fait son apparition au Japon et les premiers essais ne sont pas indignes d’être vus.
Parmi les produits bruts, les spécimens de minerais de tous genres sont ti ès-nombreux, et il en est de même des productions du règne végétal et du règne animal.
Le Gouvernement japonais, en réunissant des échantillons des divers produits ci-dessus détaillés, a voulu que les principaux d’entre eux portassent une inscription, indiquant sommairement les procédés de fabrication auxquels ils sont dûs. 11 désire que les produits de l’art et de l’industrie japonais, en figurant à l’Exposition Universelle de . ienne, y subissent le jugement de tous les Pays d’Europe, et (pie ce verdict, communiqué à ses populations, devienne à la fois un encouragement pour ceux auxquels il aura été favorable et un enseignement pour ceux «qu’il éclairera sur la nécessité de rechercher les moyens de remédier à l’imperfection des objets par eux exposés.
Le Gouvernement Impérial a la confiance que cette épreuve, en développant l’intelligence et l’industrie du Pays, contribuera à étendre sa prospérité.