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Portugal : catalogue des produits industriels et agricoles ; Exposition Universelle de Vienne en 1873
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présentées, aurait établi lenseignement, libre dentraves réglemen­taires, sur des bases très-solides, et les résultats seraient certaine­ment plus avantageux. Mais, si nous considérons le naturel de notre peuple, habitué depuis bien des années à tout espérer du gouverne­ment; si nous avons en vue les tendances de lopinion qui ne com­prenait pas encore, alors, que les arts et les métiers mécaniques livrés à la routine n'atteignent aucun degré de perfection, nous entendons que lenseignement, dans ce cas, tirât du profit en passant sous le régime de lEtat : quand cette première impulsion manquerait à lEcole de lAssociation, il serait très-difficile de décider, malgré toute la bonne volonté des initiateurs, si elle avancerait ou si elle reculerait faute dadhésions et de secours.

Par décret du 30 décembre 185:2, lenseignement officiel fut créé dans le pays en fondant deux établissements destinés à ce but : lInstitut Industriel de Lisbonne et lEcole Industrielle de Porto.

La gloire de cette grande entreprise, qui a tant contribué pour le progrès et le développement de lindustrie dans le pays, est due à M. le Conseiller Antonio Maria Fontes Pereira de Mello, alors mi- nislrc des travaux publics, du commerce et de lindustrie.

Le tableau que nous traçons ne nous permettant pas dentrer dans dautres détails, nous résumerons en peu de mots l'organisation et le but de létablissement portuense.

Pans celte Ecole lenseignement était générique pour tous les arts et tous les métiers, et se divisait en élémentaire et secondaire. Len­seignement élémentaire comprenait larithmétique, les premières notions dalgèbre, la géométrie élémentaire, le dessin linéaire et les ornements industriels. Lenseignement secondaire se composait des éléments de la géométrie descriptive, de la chimie générale et des notions de physique, du dessin de modèles et de machines, et de la chimie appliquée aux arts.

On ne créa pas dusine dans létablissement; cependant le gouver­nement contracta, avec quelques maîtres fabricants, ladmission douvriers dans leurs fabriques, moyennant une rétribution con­venue.

LEcole fut autorisée à se servir du cabinet de physique et du laboratoire chimique de lAcadémie Polytechnique.

L'Ecole préparait lélève pour exercer les professions suivantes, constituant un nombre égal de cours dont elle accordait le respectif brevet de capacité :