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Cours d’ouvrier (préparation pour diverses fonctions).
Cours d’ouvrier mécanicien.
Cours d’ouvrier chimique.
Cours d’ouvrier forgeron.
Cours de fondeurs.
Cours de serruriers.
Cours de tourneurs en modelage.
Cours de chefs mécaniciens.
Cours de maître chimique.
Comme l’on voit d’après ce tableau, l’École de Porto était uniquement destinée à former des ouvriers, car l'Institut de Lisbonne se réservait le droit de préparer les directeurs de fabriques et les mécaniciens : classe intermédiaire entre l’ingénieur et l’ouvrier, et qui est d’une incontestable utilité.
Pour être admis à l’Ecole on n’exigeait pas de préparatoires, et les élèves se divisaient en trois catégories : ordinaires, volontaires et amateurs. Les ordinaires suivaient les cours par ordre de classes, les volontaires pouvaient les fréquenter sans suivre cet ordre, et les amateurs écoutaient les leçons et assistaient aux exercices sans être assujettis aux dispositions réglementaires.
Toutes les classes fonctionnaient pendant la soirée. L’instruction était gratuite.
Par une résolution qui fait souvenir le régime du marquis de Pom- bal, la loi déterminait qu’après trois ans passés, dès la formation de l’Institut de Lisbonne et de l’Ecole de Porto, aucun ouvrier ne fût admis aux fabriques et aux usines de l’Etat, sans être approuvé au degré de l'enseignement respectif.
D’après l’exposition précédente on voit que renseignement, dans la nouvelle Ecole fut très-limité, et, malgré cela, ce n’est que deux ans plus tard, en -1854, que l’on put ouvrir l’établissement, fonctionnant, jusqu’à cette époque-là, l’Ecole de l’Association.
Les causes qui s’opposèrent à la marche régulière de l’Ecole furent nombreuses, paraissant, au premier plan, l'exiguité des fonds qui lui furent destinés. La somme totale votée annuellement au budget de l’Etat pour cet établissement, jusqu’en 1864, fut de fr. 83,630-60 environ, incluant toutes les dépenses, tant du personnel que du matériel; cependant, la somme annuelle de fr. 8,823-55 destinée à l’achat de machines et d’appareils, on ne commença à la percevoir qu’en 1863, et celle de fr. 4,414-75 destinée aux frais des ateliers ne fut