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Portugal : catalogue des produits industriels et agricoles ; Exposition Universelle de Vienne en 1873
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Cours douvrier (préparation pour diverses fonctions).

Cours douvrier mécanicien.

Cours douvrier chimique.

Cours douvrier forgeron.

Cours de fondeurs.

Cours de serruriers.

Cours de tourneurs en modelage.

Cours de chefs mécaniciens.

Cours de maître chimique.

Comme lon voit daprès ce tableau, lÉcole de Porto était unique­ment destinée à former des ouvriers, car l'Institut de Lisbonne se réservait le droit de préparer les directeurs de fabriques et les méca­niciens : classe intermédiaire entre lingénieur et louvrier, et qui est dune incontestable utilité.

Pour être admis à lEcole on nexigeait pas de préparatoires, et les élèves se divisaient en trois catégories : ordinaires, volontaires et amateurs. Les ordinaires suivaient les cours par ordre de classes, les volontaires pouvaient les fréquenter sans suivre cet ordre, et les amateurs écoutaient les leçons et assistaient aux exercices sans être assujettis aux dispositions réglementaires.

Toutes les classes fonctionnaient pendant la soirée. Linstruction était gratuite.

Par une résolution qui fait souvenir le régime du marquis de Pom- bal, la loi déterminait quaprès trois ans passés, dès la formation de lInstitut de Lisbonne et de lEcole de Porto, aucun ouvrier ne fût admis aux fabriques et aux usines de lEtat, sans être approuvé au degré de l'enseignement respectif.

Daprès lexposition précédente on voit que renseignement, dans la nouvelle Ecole fut très-limité, et, malgré cela, ce nest que deux ans plus tard, en -1854, que lon put ouvrir létablissement, fonction­nant, jusquà cette époque-, lEcole de lAssociation.

Les causes qui sopposèrent à la marche régulière de lEcole furent nombreuses, paraissant, au premier plan, l'exiguité des fonds qui lui furent destinés. La somme totale votée annuellement au budget de lEtat pour cet établissement, jusquen 1864, fut de fr. 83,630-60 environ, incluant toutes les dépenses, tant du personnel que du ma­tériel; cependant, la somme annuelle de fr. 8,823-55 destinée à lachat de machines et dappareils, on ne commença à la percevoir quen 1863, et celle de fr. 4,414-75 destinée aux frais des ateliers ne fut