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breux qu’ils ne l’étaient à Paris, en 1867, et à Londres, en 1862, ils ont conquis de nouvelles palmes qui marqueront une date glorieuse de notre histoire.
En raison des circonstances particulièrement défavorables dans lesquelles s’est ouverte l’Exposition de Vienne, par suite des désastres financiers qui ont frappé cette capitale au moment même où le Palais de l’industrie recevait ses premiers visiteurs, puis à cause des craintes exagérées d’une épidémie qui n’a pas présenté de caractère vraiment grave, il est probable que nos nationaux n’ont pas retiré de cette Exposition les avantages immédiats qu’ils étaient en droit d’en espérer ; mais nous avons la conviction que ces résultats ne se feront pas attendre, et que les producteurs n’auront pas à regretter les sacrifices qu’ils se sont imposés. Ces sacrifices ont été, il est vrai, plus considérables qu’aux expositions antérieures, puisque les exposants belges de 1873 ont eu à payer, notamment, des frais de transport et des taxes d’emplacement dont ils avaient été exonérés lors des concours internationaux de 1851, de 1855, de 1862 et de 1867.
Les frais d’installation, de location de vitrines, de tables, de comptoirs, ou autre matériel d’étalage, étaient, en outre, à leur charge exclusive.
Quelques grands établissements de construction mécanique ont eu, de ces divers chefs, à supporter des dépenses considérables.
Nous ne pouvons que les remercier hautement des efforts qu’ils ont faits pour soutenir vaillamment la réputation de l’industrie belge, et mettre dans leur jour les ressources si variées qu’elle possède.