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Rappelons ici que la Société John Cockerill, celle de Marcinelle et Couillet, la Compagnie belge pour la construction de machines et de matériels de chemins de fer, les maisons Bède et C ie , et Célestin Martin, de Verviers, la Société des charbonnages de Mariemont et Bascoup, et d’autres encore, ont dû déléguer à Vienne, soit des ingénieurs, soit des agents et des ouvriers spéciaux, pour y entretenir en bon état leurs magnifiques expositions de machines, et que ces grands producteurs n’ont pas cherché un seul instant à se soustraire aux onéreuses obligations qu’ils avaient contractées en répondant à l’appel de la Commission.
Comme celles qui l’avaient précédée, l’Exposition universelle de 1873 a été une école pour tous les producteurs du globe ; elle a fourni aux plus habiles l’occasion d’y puiser de précieux enseignements. Elle a provoqué naturellement un grand essor d’idées dans l’ordre des questions industrielles proprement dites, et l’on a pu y recueillir des témoignages vivants des services que les sciences rendent à l’industrie en passant de la sphère de la théorie dans le champ de la pratique.
Les congrès qui ont été rattachés à l’Exposition de 1873 ont eu pour but d’élargir encore le cercle des investigations dont les concours internationaux sont le point de départ et l’objet. Les questions sociales les plus élevées, celles qui concernent la propriété industrielle, le travail de la femme, l’amélioration matérielle et morale des travailleurs, l’hygiène publique, y ont été discutées, sans compter les réunions