chances de succès, et faciliter des opérations directes avee des marchés où nos produits arrivent souvent sans que leur origine soit connue. Les Anglais, les Allemands et les Suisses, qui possèdent déjà ces points d’appui et de repère, élargissent ainsi d’année en année le cercle de leur activité au dehors.
Toutes les questions que je viens d’effleurer sont, vous le savez, Messieurs, l’objet des préoccupations constantes et de la vigilante sollicitude du Roi. Les idées larges et patriotiques que Sa Majesté a émises chaque fois que l’occasion s’en est présentée, et notamment dans un discours mémorable prononcé au Sénat, dans la séance du 17 février 1860, ont toujours été accueillies avec reconnaissance et continuent à porter leurs fruits.
Récemment encore, le Roi a attiré l’attention du pays sur la nécessité de perfectionner nos ports, dont les aménagements et l’outillage sont manifestement devenus insuffisants.
Grâce aux conventions qui viennent d’être conclues, les efforts combinés de l’État et de la ville d’Anvers, et le concours des capitaux auront, sans doute, pour effet de réaliser des améliorations que l’intérêt national ne permettait plus de différer.
Les travaux destinés à transformer le port de Gand contribueront également à assurer à ce grand centre industriel une juste part dans le mouvement de notre commerce maritime.
La Belgique est, par sa position même, appelée à servir d intermédiaire à une notable partie du commerce du nord avec les pays transatlantiques, mais à la condition quelle offre aux navires qui la visitent tous les avantages qu’ils