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munales ; des péages sont encore perçus sur les canaux et sur les rivières.
Enfin, les tarifs de nos chemins de fer, dans lesquels il règne tant d’incertitude et de variété, appellent une réforme, et la loi du 4 mars 1846 est restée une lettre morte en ce qui concerne les entrepôts francs.
Il faut se hâter de résoudre ces problèmes dans la mesure du possible; mais, quand ils seront résolus, la question de nos débouchés extérieurs restera forcément à l’ordre du jour.
Que nous manque-t-il, en effet, aujourd’hui? Des relations directes avec les pays transatlantiques, afin de ne pas laisser le bénéfice à de nombreux intermédiaires étrangers qui, trop souvent, rançonnent le producteur et le consommateur, et portent ainsi à l’industrie qu’ils discréditent un coup dont elle ne se relève que très-difficilement.
La plupart de nos* exportations, il est pénible de devoir le constater, se font par l’entremise des ports voisins. Liverpool, Hambourg, Brême, Rotterdam, le Havre se sont emparés du trafic international au détriment de notre métropole commerciale, placée cependant dans des conditions géographiques plus favorables.
Dans cet ordre d’idées, les services réguliers de navigation à vapeur, tels que ceux qui ont été récemment rétablis vers les États-Unis, le Brésil, la Plata, le Chili, et les extensions dont ce genre d’entreprises est encore susceptible, peuvent exercer une influence heureuse sur nos destinées commerciales. -
Au bout de ces grandes lignes de navigation, des maisons ou des comptoirs belges pourront s’établir avec plus de