l.agc d’une faible abréviation de temps, lorsqu’il s’agit de marchandises telles que Sucre, Café, Riz, Coton, Graines oléagineuses, etc., qui constituent la masse du tonnage venant de l’Inde en Europe. (1 )
La nécessité du Remorquage est reconnue par M. de Lesseps, puisqu’il dit page 143 : « Les dangers au Ras- » Mohammed par des tourbillons de vents, par les courants » et les écueils, disparaîtront du moment où l’on aura » établi un bon phare, ainsi qu’une station de Remorqueurs » à vapeur pour aider les Navires contre les vents contrai- » res. »
MM. Linant-Rey et Mougel-Rey disent de leur côté (page 198) : « Nous croyons avoir démontré qu’aujourd’hui avec » les moyens de Remorquage à vapeur un Navire à voiles » rencontrera plus de facilités sur la Mer Rouge que sur a l’Océan au passage du Cap. »
Ce qui revieut à dire qu’un Navire remorqué éprouve moins de contrariétés que celui qui ne l’est pas. Sans être Ingénieur du Pacha d’Egypte on peut comprendre cette démonstration !
Pourquoi n’y a-t-il pas de Station de Remorqueurs au
(1) Le fret par Navire à vapeur est triple, sinon quadruple, de celui