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vert décoles de tout rang et de tout genre, dans lesquelles aucune des branches des connaissances utiles à lindustrie et au commerce na été oubliée.

Tenant compte des résultats acquis et des moyens mis en oeuvre dans les autres pays, le Gouvernement sattachera sans cesse à perfectionner ces écoles et à combler les lacunes que lexpérience pourra révéler dans lorganisation de notre enseignement professionnel.

Cest ainsi quune place plus importante doit être faite dans nos programmes à létude des langues modernes et de la géographie commerciale, deux branches de connaissances dont la nécessité se fait sentir chaque jour davantage, à mesure que les relations de peuple à peuple sétendent et se fortifient.

Après avoir fait la part de la science proprement dite, noublions pas que lindustrie doit une grande partie de ses progrès à la collaboration des ouvriers.

Si la science de lagronome, de lindustriel et de lingé­nieur peut centupler la valeur du capital national, la force, lhabileté et lintelligence du laboureur et de louvrier constituent, en quelque sorte, le fonds même de ce capital.

A ce titre, les pouvoirs publics doivent se préoccuper sérieusement de tout ce qui peut tendre à améliorer la situation des classes laborieuses.

La santé, lintelligence et la moralité, telles sont les trois grandes conditions qui procurent à la classe ouvrière une aisance modeste et une existence tranquille, en même temps quelles assurent aux patrons une coopération régulière et efficace.

Or on ne peut méconnaître que la position matérielle