AYAXT-PItO.i ET DU PERCEMENT DE L IST11ME. 421
digues eu maçonnerie à claire-voie. J1 y a également quelques partisans des murs en maçonnerie liydrau- (juc à parements verticaux. — Mais , suivant nous, dans une entreprise aussi importante, on doit laisser de côté toute hypothèse théorique et ne se guider que par l’expérience des travaux analogues déjà exécutés. C’est ce que nous avons fait en adoptant le svstème de constructions à pierres perdues, tel qu’il a été adopté avec succès : 1° pour la digue de Cherbourg, qui a 3,7G8 m de longueur dans des profondeurs d’eau de 14"',80; 2° pour la jetée de Plv- moulh, qui a l,3G4 m de longueur avec des profondeurs de ll m et plus; 3° pour la digue dans la baie de la Delavvare qui a l,2()0 m de longueur sur des profondeurs de 14 m ; 4° pour celle de la baie du Lion, qui a 8,000 m avec des profondeurs de plus de lG m ,00.
Il est vrai qu’on objecte à ce svstème les avaries arrivées à Cherbourg et à Plymouth , ainsi qu’à Alger, avant l’introduction des blocs factices; mais nous ferons observer qu’à Cherbourg et à Plymouth il v a de très-lorts courants de marée qui ont jusqu’à 4“',(10 de vitesse par seconde; qu’il y a dans ces deux points une très-grande agitation de la mer, et qu’on- lin on peut supposer que ces avaries n’eussent pas eu lieu, si les blocs eussent été d’un calibre un peu plus fort et les vides des interstices bien remplis. Ouant à la rade d’Alger, tout le inonde sait qu elle