PERCEMENT
DE
L’ISTHME DE SUEZ.
EXPOSE.
Aperirc terram gcntihu?.
Dans le mois d’octobre 185i, je partis pour l’Egypte, où le nouveau vice-roi, Moliannned-Saïd, qui depuis vingt années m’honorait de son amitié, avait bien voulu m’inviter à lui rendre visite.
.le n’avais reçu de qui que ce soit aucune espèce de mission.
Ce fut dans un voyage, fait avec le prince, d’Alexandrie au Caire, à travers le désert Libyque, qu’il fut, pour la première lois, question entre nous du percement de l'isthme de Suez. Le vice-roi était pénétré des résultats grandioses de l’entreprise; il me demanda un mémoire à ce sujet.
La possibilité d’un canal de jonction entre les deux mers ne pouvait pas être l’objet d’un doute. Ce canal
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