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DOCUMENTS.
toujours combiner l’époque des départs pour la parcourir dans les deux sens.
M. Anderson, de la Compagnie des Indes, dans sa brochure de 1843 ( Observations on the practibi- lity and utility of opening a communication between the Red Sea and the Mediterranean by a ship canal through the isthmus of Suez), exprime ainsi son opinion à ce sujet :
« La distance entre la Manche et Calcutta par le » cap de Bonne-Espérance, en comptant la route » prise par les meilleurs navires, est d’envi-
» ron. 13,000 milles,
» tandis que par la Méditerranée » et l’isthme de Suez elle n’est « que de. 8,000
» Économie produite sur la dis- » tance par le canal maritime. . . 5,000
» Pour Bombay l’économie est »de. 5,300
» Pour que cette économie soit réelle, il faut » que la navigation soit également facile par l’une » ou l’autre route : c’est ce qu’on va examiner.
» La mousson S. O., qui souffle plus fort que » celle du N. O., prévaut dans la mer des Indes , » entre les côtes d’Afrique et celles de l’Inde, de « mai en octobre, et se fait très-fortement sentir » dans les mois de juin, juillet et août. La mous-