INTRODUCTION.
duits cultivés dos indigènes, ainsi qu’aux produits spontanés du sol. elle a pu développer des éléments de prospérité réelle, qu’attestent les tableaux de commerce. A quel progrès ne peut-on aspirer dans un temps désormais appréciable, alors que les indigènes seront familiarisés avec nos procédés d’exploitation et qu’un million d’européens habitera l’Algérie, devenue en outre l’intermédiaire obligé des échanges entre le-monde civilisé et les régions mystérieuses du Bornou et du haut Aiger !
COMMERCE DE L’ALGÉRIE.
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS
E.NSEM15I.E
..
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du
de France.
de PEtranger.
en France.
à l’Etranger.
COMMERCE. :
1850
Fr.
43,227,000
Fr.
29,466,000
Fr.
16,724,000
Fr.
2,538,000
Fr !
91,955,000 !
■1855
82,187,000
23,265,000
36,149,000
13,171,000
154,772,000 j
1860
96,903,000
12,355,000
42,084.000
5,701,000
157,243,000 j
1863
156,511,000
18,764,000
76,381,000
24,158,000
275,814.000 J
1868
134,662,000
58,003,000
78,288,000
24,781,000
295,734,000 i
1869
142,005,000
41,298,000
80,803,000
30,148,000
294,254,000 j
1870
131,834,000
40,857,000
63,897,000
60,559,000
297,147,000
A la suite d’un traité passé en 18(35 par l’Etat avec la Société Générale algérienne, pour un prêt de 100 millions applicable aux travaux publics, les deux tiers de cette somme avaient été dépensés en 1870 à améliorer la viabilité, à faciliter l’accès des ports et en travaux de dessèchement ou d’irrigation. Quant aux chemins de fer dont l’exploitation est entre les mains de la Compagnie de Paris à Lyon et à la Méditerranée, commencés en 1861, ils comprennent actuellement l’importante ligne d’Alger à Oran d’une longueur de 220 kilomètres, et celle de Philippeville à Constantine qui en compte 90.
I/Algérie olfre aux capitaux les avantages les plus sérieux. .Le rapport qu’ils peuvent y donner est suffisamment indiqué par cette observation que les avances à la culture en première hypothèque rendent 8 et 9 pour cent dans les meilleures conditions, et souvent 10 pour cent. Pour la svireté des placements, on peut avancer que notre domination, après avoir surmonté une crise comme celle de l’année 1871, est désormais parfaitement éprouvée, et la propriété s’y trouve aussi bien garantie que dans n’importe quel département de la métropole. A l’égard des conditions