EXPOSITION TEMPORAIRE
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Molinior-Viollc, instituteur, à Alger.
L’Algérie en relief.
Sainlc-Mai'ic Crutel, instituteur publié* à Cherchell (dep 1 d’Alger). Petite géographie historique de l’Algérie.
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EXPOSITION TEMPORAIRE
RACINES ET FRUITS FRAIS.
( Voir 7/° groupe, Légumineuses, Fruits secs et conservés).
Racines. La culture des pommes de terre (Solanum tuberosum), a été introduite en Algérie par les Français qui lui ont donné une certaine extension en vue de la consommation locale et dè l’exportation pendant l’hiver. On en fait plusieurs plantations dans le cours de l’année : en août et septembre pour récolter en décembre et janvier, en février et mars pour juin et juillet, ce qui permet une culture intercalaire consécutive. On plante encore plus tard lorsqu'on irrigue.
Les variétés qui réussissent le mieux sont la grosse jaune de Hollande, la plate lisse de Naples, la Mahonnaise, la Chardon. En général la pomme de terre de culture algérienne est moins farineuse qu’en France et de moins bonne conservation. Celle de la fin du printemps est la meilleure. Il faut souvent renouveler les tubercules, car ils subissent en Algérie une tendance marquée vers la dégénérescence. En raison de son origine il est permis de supposer que la pomme de terre des hauts plateaux se maintiendra mieux dans ses qualités primitives. Le rendement de la récolte d’hiver est de 40 à 50 quintaux, mais à cette époque elles valent de 18 à 20 francs le quintal. En été on obtient en terre sèche 50 à 80 quintaux, mais en terre irriguée et fumée le produit s’élève à 20,000 où 30,000 kilogrammes, et dans la province de Constantine, très- certainement plus favorable à cette plante, jusqu’à 50,000 kilogr. L’enquête Le Hon évalue les frais de cette culture dans le département d'Alger à 350 francs non compris la fumure, dans celui d'Oran à 305 francs y