PREMIER (MitUTE.
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La magnésie se rencontre sur plusieurs points en Algérie sous forme d’efflorescence blanchâtre résultant de l’évaporation des eaux.
Il existe en Algérie de nombreux gisements de salpêtre dont la formation a été l’objet d’études approfondies par M. Millon, l’ancien pharmacien en chef de l’armée d’Afrique. Ils sont exploités par les indigènes qui savent également se procurer ce sel artificiellement en développant la nitrification au sein de matières organiques.
On trouve du soufre dans les terrains de formation volcanique de la région du sud, au cliott el Gharbi (Oran), dans la plaine d’El Kebrita (la soufrière! au 8. O. de Bogliar ; on en extrait également des pyrites ferrugineuses.
L’énumération succinte de£ ressources minéralogiques de l’Algérie ipour les marbres et matériaux de construction, voir 18 e groupe) sera complétée en ajoutant, que les argiles plastiques propres à la poterie sont très répandues dans la Kabylie et alimentent l’industrie locale, et que l’on a trouvé la terre à porcelaine à Nedroma et à Lalla Maghrnia. Enfin on a signalé de nombreuses agates propres à l’ornementation dans le sud, et quelques émeraudes et grenats dans quelques vallées.
STATISTIQUE.
Depuis 1867 l’exportation des minerais de l’Algérie présente le mouvement suivant :
MINERAIS
de Fer
de Cuivre
de Plomb
Plomb brut
1867
1,627,701
9,114
23,533
9,484
1868
2,433,373
104
69,858
3,529
1869
2,152,045
48 _
28,270
2,039
1870
1,694,290
650
34,965
156
1871
1,723,326
11
26,108
21
1872
3,911,895
1,108
. 35,135
6,461
La diminution des années 187.0 et 1871 est suffisament expliquée par les circonstances èt l’état de révolte d’une partie de la colonie ; en revanche la campagne de 1872 a suivi la marche générale des affaires en Algérie, et est en hausse signalée. Les entreprises minières en ce pays y sont étroitement liées au développement des voies de communication et surtout des chemins de fer.
. EXPOSANTS.
B. D. «le Bougie (département de Constantine). Fer olipiste.