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nement autorisé à prémunir les petites bourses contre un entraînement qui pourrait leur être fatal.
M. de Lesseps n’a assurément voulu tromper personne, mais je crois qu’il s’est trompé. La preuve de sa parfaite bonne foi résulte de ce qu’il fournit lui-même toutes les armes nécessaires pour le combattre. Si je me trompe dans cette appréciation, qui n’a qu’un but d’utilité pour mobile, M. de Lesseps ne manquera pas de défenseurs pour le prouver, et sa cause, ne pourra que gagner à être contradictoirement plaidée devant le tribunal de l’opinion publique.
Je me propose d’examiner s’il y a une base solide sur laquelle les Actionnaires puissent établir la certitude de ne pas voir excéder la dépense de deux cents millions, et quelle serait pour eux l’inévitable conséquence d’une erreur. — J’examinerai ensuite si on est bien fondé à annoncer dans les journaux que le Revenu approximatif de l’entreprise est évalué à quarante millions de francs.
Cette double investigation exigeant quelques développements, m’obligera il en faire l’objet de plusieurs lettres ; mais, avant de quitter aujourd’hui vos lecteurs, je tiens à leur prouver tout ce qu’il y a de sérieux dans mes doutes sur l’exactitude des faits qui ont été fournis à l’honorable M. de Lesseps, et qui, pris pour vrais par lui, ont servi à établir les calculs au moyen desquels on cherche à attirer l’argent des Actionnaires.
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