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EXPOSÉ.
taient, toujours d’après Mac-Cullocb, à 3,712 tonneaux.
En 1851, le commerce de ces îles a été évalué en importations et exportations à 51,773,232 fr., formant 80,300 tonneaux.
C’est vingt fois plus que l’indication de Mac- Culloch.
A Java, ce même statisticien indique pour la ( irandc-Brctagne, en 1841, une entrée et une sortie de 11,018 tonneaux. En 1851, l’entrée et la sortie totale des marchandises que l’Europe a importées ou exportées s’élevaient à 150,000 tonneaux.
Ces exemples suffisent pour donner une idée de l’étendue et du développement du commerce qui se fait avec les contrées orientales. M. Anderson, en 1.841 , portait ce commerce à 20,000,000 de livres sterling ou 650,000,000 de francs. On vient de voir sur quelles bases il établissait son chiffre. D’apr ès les faits qui viennent d’être constatés et les documents statistiques récents, c’est rester au-dessous de la vérité que d’évaluer en 1855 à cent millions de livres sterling (2 milliards et demi de fr.) la totalité des échanges de l’Europe et de l’Amérique du Nord avec les vastes bassins qui s’étendent au delà du cap de Bonne-Espérance et du cap Horn.
Selon toutes les probabilités, ce chiffre est dépassé à l’heure actuelle, et la somme qu’il représente sci’a