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DOCUMENTS.
:> différents commissaires qui avaient voyagé en r> Cgypte, et l’on verra dans la quatrième partie de » ces mémoires que, si Moustapha avait assez vécu
pour entreprendre ce travail, il eût trouvé dans 55 le local des facilités qui l’auraient mis à même 55 d’opérer la plus grande révolution dont la poli- 55 tique soit susceptible. Ce sultan, dont l’esprit com- 55 mençait à s’éclairer, m’a l’ait faire un travail sur - cet objet important, dont il réservait l’exécution à 55 la paix.
55 Dans les différents travaux qui ont illustré l’an- ■5 cieime Kgypte, le canal de communication entre -5 la Méditerranée et la mer llouge mériterait la 55 première place, si les efforts du génie en faveur 55 de l’utilité publique étaient secondés par les géné- 55 rations destinées à en jouir et si les fondements '5 du bien social pouvaient acquérir la même soli- 55 dité (pic les préjugés qui tendent à les détruire. 55 Sans ces continuelles destructions, la position la 55 plus heureuse aurait dicté des lois immuables, et 55 le canal de la mer Rouge eût été constamment la 5 base du droit public des nations ! 55
Napoléon, à peine débarqué sur le sol égyptien avait indiqué aux savants de son armée l’étude de la coupure de l’istlnne, et c’est d’après scs ordres que des ingénieurs distingués présidés par M. Lepère lui ont présenté le célèbre mémoire du canal des deux mers publié dans le grand ouvrage, ce monu-