AVANT-PROJET DU PERCEMENT DE L’ISTHME. 1UI constances, telles que la force du vent ou la direction des courants.
Ce mouvement oscillatoire que l’on aperçoit à la surface de la mer doit nécessairement se développer jusqu’à une certaine profondeur, qui sera d’autant plus grande que les ondulations seront plus fortes à la surface. Le fait a été confirmé par l’expérience : on a reconnu, en effet, que l’agitation de la mer par le vent se communique jusqu’à une certaine profondeur, variable suivant le vent, suivant la mer et les lieux ou l’on a fait les observations, et qu’au delà de cette profondeur, la mer est parfaitement tranquille. Ainsi on peut admettre comme un fait d’observation bien prouvé que les vagues ont besoin d’une certaine profondeur pour se développer librement. Si un obstacle vient à se présenter à ce développement, il v a réaction énergique de la vague contre cet obstacle, qui sera soulevé, s’il est mobile, et entrera dans le système de la vague. Cette action des vagues contre les hauts fonds est ce que l’on appelle lame de fond.
Cela posé, on a déjà vu que les côtes de la mer. ainsi que les caps avancés, abandonnent chaque année à la mer une certaine quantité de matières terreuses et rocheuses. Ces matières sont remuées par les vagues qui viennent briser au rivage. Les parties tendres sont promptement désagrégées par cette action puissante et forment des sables vaseux