AVANT-PROJET DU PERCEMENT DE L’ISTHME. 141 ?) l’on observe un courant très-rapide qui verse )) dans la Méditerranée les eaux de l’Océan.
» Il en résulte que les voyages de l’Inde pren- 33 nent au moins cinq mois à cinq mois et demi. 33 Les traversées de retour sont un peu plus di~ 33 rectes, sans être sensiblement plus courtes. La côte 33 d’Afrique peut alors être suivie de plus près, 33 grâce aux vents alizés de l'hémisphère S. La re- 33 lâche indiquée dans ce cas est Sainte-Hélène.
33 Si nous examinons maintenant les conditions 33 faites à la navigation dans les trois mers les plus 33 voisines de Suez, à savoir: la Méditerranée, la 33 mer Rouge et le golfe d’Oman, nous trouvons 33 que sur la Méditerranée les vents soufflent du N. 33 pendant la plus grande partie de l’année, passent 33 au S. par l’E. vers le printemps, et reviennent au 33 îî. en passant par 10 . et le N. O.; qu’il en est à 33 peu près de même sur la mer Rouge, où le vent 3 > du N., qui est le plus fréquent, élève les eaux 33 dans la direction de Bab-el-Mandeb, de telle ma- 33 ni ère que, lorsque le calme vient à se produire, 33 on remarque un courant qui porte dans le N. Ce 33 sont évidemment les eaux élevées dans le S. qui 33 tendent à reprendre leur niveau. Les vents de la 33 partie S. succèdent habituellement au calme.
33 Le golfe d’Oman a deux moussons, celle du 33 N. E., qui règne avec plus de constance pendant 33 l’hiver, et celle du S. O., qui règne avec force
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