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travail très-remarquable publié clans le Papers for the peojjle , et inséré clans la Revue Britannique (février 1852), et clans lequel le percement de l’isthme de Suez est regardé comme la seule solution pratique du maintien de la puissance anglaise dans les Indes. iSous y lisons : « Si, malgré le con- » cours de plusieurs circonstances adverses, nous » comptons fermement que notre pays saura effec- » tuer l’union des deux mers, c’est parce que cette » mesure deviendra bientôt impérieusement neces- « saire au maintien de notre empire. » Et ailleurs : « Toutes les nations trouveraient un avantage im- » mense dans la création d’une route nouvelle ou- « verte à la navigation. On a même sérieusement ” allégué cet avantage évident offert aux États eu- « ropéens plus rapprochés de l’Afrique, comme un » argument propre à détourner l’Angleterre d’une « entreprise dont le résultat serait pi’oblématique. » jNous retrouvons ici l’une des vieilles défiances « de cette théorie usée, misérable tissu d’erreurs, « qui prétendait enseigner qu’un peuple n’est riche « et florissant qu’au tant que ses voisins sont indi- » gents et malheureux. Sans cloute les contrées de » l’Europe les plus voisines de l’Orient retireront » de l’ouverture de l’isthme de Suez un bénéfice y> considérable; mais notre égoïsme doit y trouver » un motif de satisfaction, car il ne peut ignorer « que le développement du commerce, quels que