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DOCUMENTS.
terre, soit sur le continent, et une sorte de prospectus, proposant la formation d’une compagnie pour exécuter l’entreprise, vient d’être mis en circulation à Londres.
Ces documents et ces études, en tant qu’ils sont arrivés à la connaissance de l’écrivain des pages suivantes, sont dans une large mesure superficiels, mal digérés ou erronés 1 , et dès lors plus faits pour égarer que pour informer le public sur la possibilité et l’utilité d’une entreprise dont il est difficile de s’exagérer l’importance en considérant la nature et la grandeur des intérêts qu’elle envelopperait dans son heureux accomplissement.
L’auteur de cet écrit a eu les moyens d’obtenir sur cette matière des informations dans lesquelles il croit qu’on peut avoir confiance. Ayant lui-même consacré l’attention la plus grande à cette question du canal, il juge le moment opportun pour soumettre au public quelques faits et quelques observations tendant, il ose le penser, à des conclusions
1 Ces paroles étaient écrites avant qu'ttii article sur le canal de Suez eût paru dans le Foreign and colonial cjuarterty Review. Cet article, contenant quelques inexactitudes de peu d’importance et ne traitant le sujet que sous un point de vue tout général, ne prête point aux critiques ci-dessus.
Note de Féditeur. Il faut rappeler que l’opinion de M. Anderson date de 1843, et que par conséquent ses critiques ne s’adressent qu’aux discussions et aux pièces qui avaient paru avant cette époque.